Teilnehmende beim Symposium in Freiburg / Participants au symposium de Fribourg (Photo: P.Dr. Déogratias Maruhukiro)
En français ci-dessous.
Am Samstag, 29. Oktober 2022, fand an der Universität Freiburg das Symposium über die koloniale Vergangenheit Burundis statt. Die von der Universität Freiburg in Zusammenarbeit mit RAPRED-Girubuntu mitorganisierte Veranstaltung wurde durch die Anwesenheit der Botschafterin von Burundi in Deutschland, I.E. Appolonie Nibona,bereichert.
Ziel des Symposiums war es, wissenschaftlich bereits behandelte Aspekte, zu beleuchten und Empfehlungen für die nächsten Schritte zu entwickeln. Von Bildung über politische Herausforderungen und Konflikte und Versöhnungsarbeit bis hin zur Lektüre persönlicher Notizen des Bewohners Pierre Rykmans waren die Beiträge sehr vielfältig. Darüber hinaus stellte dieses Symposium für verschiedene Forschenden eine gute Gelegenheit dar, sich zu treffen, kennenzulernen, zu vernetzen und eine Zusammenarbeit ins Auge zu fassen, auch wenn festgestellt wurde, dass das Interesse der Forschenden aus den ehemaligen Kolonialmächten weit unter dem ihrer afrikanischen Kolleg*innen liegt. Aber auch Burundier*innen sowohl in der Diaspora, als auch in Burundi sowie weitere an dieser Erinnerungsarbeit interessierte Personen konnten einen Rahmen für den Dialog und den Austausch über diese sensiblen Themen finden. Ein Punkt, der besonders hervorzuheben ist, ist das Foto der Einladung zum Symposium. Auf diesem Foto sieht man den Mwami Mwambutsa Bangiricenge und seine Vormünder, darunter Karabona direkt hinter dem Mwami, der belgische Einwohner Pierre Rykmans. Aufgenommen wurde das Bild vor einer katholischen Gemeinde, möglicherweise der von Mugera. Während des Symposiums las der Journalist François Rykmans in Anwesenheit der Enkelinnen von Mwami Mwambutsa einige persönliche Aufzeichnungen seines Großvaters Pierre Rykmans vor.
Eine der erwähnenswerten Empfehlungen war die Reform des burundischen Bildungssystems. Das aus der Kolonialzeit übernommene Bildungssystem wurde zwar überprüft und überarbeitet, hängt aber immer noch zu einem gewissen Grad von der ehemaligen Kolonialmacht ab. Deshalb wurden Wege zur Änderung dieser Situation diskutiert, insbesondere die Rückkehr zum grundlegenden burundischen Wert von Ubuntu im Bildungsbereich.
Le Burundi et son passé colonial: Mémoire, Enjeux et Solde en débat
Samedi 29 octobre 2022, l’université de Freiburg a accueilli un symposium sur le passé colonial du Burundi. L’évènement co-organisé par l’université de Freiburg en coopération avec RAPRED-Girubuntu a été rehaussé par la présence de l’Ambassadrice du Burundi en Allemagne, Mme Appolonie Nibona venue de Berlin.
Le but du symposium était de revenir sur les aspects que la recherche scientifique a déjà abordé ainsi que de dessiner des recommandations sur les prochaines approches. De l’éducation aux défis et conflits politiques et le travail de réconciliation, en passant par la lecture de notes personnelles du résident Pierre Rykmans, les apports étaient très riches. Sur le plan de la recherche et du réseautage universitaire, cette rencontre était une bonne occasion pour différents chercheurs sur le sujet de se rencontre, faire connaissance et envisager de collaborer bien que la remarque a était faite que l’intérêt des chercheurs des anciennes puissances coloniales est bien inférieur à celui de leurs collègues Africains. Mais aussi les Burundais de la diaspora, ceux du Burundi ainsi que d’autres personnes intéressées par ce travail de mémoire, réconciliation ont pu avoir un cadre de dialogue et d’échange sur ces sujets sensibles. Un point est à faire marquer, c’est la photo d’invitation au symposium. Sur cette photo, on y voit le Mwami Mwambutsa Bangiricenge et ses tuteurs dont Karabona juste derrière le Mwami, le résident Rykmans, c’était devant une paroisse catholique, peut-être celle de Mugera. Lors du symposium, le journaliste François Rykmans a lu certaines notes personnelles de sn grand-père Pierre Rykmans, en présence des petites filles du Mwami Mwambutsa.
L’une des recommandations qui vaut la peine d’être mentionnée est la réforme du système éducatif Burundais. Ce dernier hérité de l’époque colonial a été revu, revisité mais dépend encore dans une certaine mesure de l’ancienne puissance coloniale et des pistes de changement de cette situation ont été abordés notamment celle du retour à la valeur fondamentale burundaise d’Ubuntu dans le domaine éducatif.
Ihre Ansprechpartnerin
MUNA HASSABALLAH
Partnerschaftsarbeit der AMAHORO! Landespartnerschaft zwischen BW & Burundi